Marcelle Ferron RCA (1924 – 2001)
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Marcelle Ferron RCA (1924 – 2001)
Marcelle Ferron est née à Louiseville, au Québec, en 1924, et décédée en 2001 à Montréal. À la suite de son expulsion de l’École des beaux-arts de Québec, où elle étudiait auprès de Jean-Paul Lemieux, elle s’établit à Montréal et se lie avec les artistes du mouvement automatiste, ceux-là mêmes qui mèneront la peinture vers l’abstraction. Cosignataire en 1948 du manifeste Refus global, avec entre autres Paul-Émile Borduas, Jean Paul Riopelle, Françoise Sullivan, Pierre Gauvreau, Fernand Leduc et Marcel Barbeau, Marcelle Ferron s’est imposée comme l’une des plus importantes artistes de la modernité québécoise.
Elle tient sa première exposition individuelle en 1949 à la Librairie Tranquille, rue Sainte-Catherine à Montréal, un des rares espaces d’exposition de l’époque voués à la peinture d’avant-garde. En 1953, elle s’installe à Paris avec ses trois filles. Pendant son séjour, qui durera treize ans, elle participe à plusieurs expositions, faisant ainsi connaître son œuvre à un plus large public. C’est également en France qu’elle découvrira, auprès de Michel Blum, l’art de la verrerie. En 1957, bien qu’elle vive à l’étranger, le Conseil des arts du Canada lui octroie une importante bourse. En 1961, elle remporte la médaille d’argent à la biennale de São Paulo. Ses convictions politiques de gauche lui causeront cependant quelques problèmes : ainsi, son association avec une activiste antifranquiste lui vaudra d’être expulsée de France en 1966. De retour au Québec, elle enseigne à l’Université Laval et réalise la verrière de la station de métro Champ-de-Mars, à Montréal, considérée comme l’un de ses chefs-d’œuvre. En 1972, elle est reçue membre de l’Académie royale du Canada et obtient, en 1983, le prix Paul-Émile-Borduas, la plus haute distinction en arts visuels décernée par le gouvernement québécois.
On retrouve ses œuvres dans la plupart des musées canadiens